L’action du massage sur l’organisme est complexe et diverse. Le massage de bien-être est un stimulant du corps. Les stimulations sont exercées par les mains du masseur lors des mouvements, des pressions…
Le massage met en œuvre et stimule le processus physiologique du corps dans lequel sont impliqués des systèmes et des organes dirigés par le système nerveux central. Nous retrouvons trois facteurs dans ce processus physiologique:
– Le facteur nerveux
– Le facteur humoral
– Le facteur mécanique
Lors de la pratique d’un massage de bien-être, le principal organe stimulé est la peau. En effet, le masseur, par son toucher, exerce une action mécanique qui va stimuler les différents récepteurs qui se trouvent dans les différentes couches de la peau ainsi que les récepteurs logés dans les muscles, les tendons, les ligaments et les vaisseaux sanguins. Ces récepteurs communiquent avec les systèmes nerveux centraux et végétatifs de l’organisme.
L’action mécanique du masseur sur la peau de son client va se transformer en énergie d’excitation nerveuse. L’information électrique ainsi générée a des actions sur les organes et le système nerveux. Cette information électrique passe au système nerveux central par les voies sensorielles et atteint les hémisphères cérébraux. Ces derniers analysent, traitent l’information et ainsi provoquent les modifications fonctionnelles de l’organisme.
Par exemple, le massage pourra avoir un effet sur le changement d’activité du cœur, des poumons, de l’intestin, etc. Tout ceci grâce à une action/stimulation sur la peau.
Les réponses de l’organisme aux stimulations peuvent être différentes en fonction de l’état de système nerveux du client, du dosage de la stimulation, etc.
Ce facteur possède un rôle important dans le mécanisme du massage. Son action consiste en la formation de substances actives (histamines et dérivés) qui sont transmises au sang. Ces substances participent aux réactions vasculaires dans la transmission des impulsions nerveuses.
De plus, sous l’effet du massage, certaines substances présentes (acétylcholine) mais inactives passent à un état actif et soluble. Cet état actif et soluble est important dans la transmission d’une stimulation nerveuse d’une cellule à une autre. Ces substances jouent le rôle de médiateur.
Le massage permet d’avoir une action mécanique sur les tissus: distension, déplacement, pression. Ceci permet de stimuler la circulation sanguine, lymphatique, des liquides intracellulaires, mais aussi d’éliminer les cellules mortes…
En parallèle, le massage permet une augmentation de la température corporelle là où on applique le massage ce qui accélère les process métaboliques et de fermentation.
Le massage lutte contre les effets de stagnation, agit sur l’accroissement du métabolisme et de la respiration cutanée.
Nous pouvons donc dire que le praticien va, par son massage, modifier le fonctionnement interne de l’organisme. En fonction de sa technique de massage et des zones massées, l’action sur le corps du client ainsi que son ressenti seront différents. Le choix du massage est donc fonction de l’effet souhaité.